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d’un pays particulier, il nous semble tout à fait justifié de classer les travaux
de l’O.E.E.P.E. dans le domaine des recherches.
Les problèmes qu’on veut résoudre se rapportent à l’aérotriangulation mais
sont divisés en deux groupes réunissant respectivement les travaux à grande
et à petite échelle.
Pour la triangulation aérienne aux petites échelles, qui est le domaine de la
Commission A de l’O.E.E.P.E., le premier objectif qu’on se propose est une
comparaison des méthodes diverses qui sont usuellement appliquées. Dans
ce but, il est nécessaire de réunir une masse d’observations comparables et qui
puisse être analysée par des méthodes statistiques.
La triangulation aux grandes échelles est traitée par la Commission B de
l’O.E.E.P.E. Le premier problème qu’on veut résoudre ici c’est de déterminer
la relation entre la précision et le nombre des couples du cheminement.
Les pays qui prennent part au programme de travail sont l’Allemagne,
l’Autriche, la Belgique, l’Italie, les Pays-Bas et la Suisse. Conformément aux
décisions prises par le Comité Directeur de l’O.E.E.P.E., ces pays ne publieront
pas eux-mêmes les résultats obtenus. La communication en sera faite par des
délégués spéciaux au Congrès. A l’heure actuelle, ces résultats sont encore
incomplets, mais on espère pouvoir donner des renseignements détaillés au
moment du Congrès.
La Commission III se félicite qu’on ait réussi à concentrer les moyens
scientifiques et techniques d’un ensemble de pays travaillant systématiquement
dans le domaine de la triangulation aérienne. Dans un proche avenir, cet effort
peut donner une impulsion remarquable au développement de la technique
photogrammétrique.