sont
aines
lative
s tels
> à la
té de
G.N.
d’un
X.
sion
) en
des
tion
* de
ture
orte
seur
Ins-
— 97 =
La plaque à contrôler repose librement, sous l’action de son propre poids, et par
ses bords sur un cadre rectifié (fig. 2a). Au-dessous sont placés dix-sept gicleurs dont
les orifices se trouvent dans un plan de niveau très légèrement inférieur à celui du cadre
de repos de la plaque. Chaque gicleur est relié par une canalisation souple indépendante
à sa propre colonne de lecture. Les différences de distance entre l’orifice des gicleurs et
la plaque se traduisent par des différences de hauteur des colonnes d’eau. Le réglage
en hauteur des gicleurs se fait en remplaçant la plaque par un plan étalon et en amenant
toutes les colonnes de lecture à zéro. Quand on remplace le plan étalon par une plaque,
les variations de hauteur des colonnes d’eau traduisent les défauts de planéité de la plaque
par rapport à son plan d’appui. La figure 2b montre la répartition des gicleurs.
Le schéma de fonctionnement de chaque ensemble micromesureur est illustré par la
figure 3.
Le gicleur de sortie S est fixe et le debit du courant d’air qui le traverse varie en
fonction de sa plus ou moins grande distance à la piéce à contróler. Si la distance de
l’orifice S à la plaque augmente, la pression b diminue et inversement elle croît lorsque
la distance de S à la plaque diminue. Les mesures ne sont précises qu’à condition que
la pression d’entrée H soit constante. Pour cela on dispose en amont du gicleur de tête
G un tube plongeant dans un réservoir d’eau R à la profondeur H. On alimente l’appa-
reil par une source d’air comprimé à une pression P supérieure à H. Du fait de cet
excès de pression des bulles d’air s’échappent à la base du tube T à travers l’eau du
réservoir. Les irrégularités de pression sont sans influence et se traduisent simplement
par un dégagement plus ou moins abondant de bulles d’air.
Il existe une relation approchée entre la pression À lue sur la colonne de lecture
et la section effective S de l’orifice de sortie, cette dernière étant fonction de la distance
H
S
1 4- G:
G étant la surface de l'orifice du gicleur d'entrée ( fig. 3) qui est une constante de l'ap-
pareil.
de l’orifice à la plaque photographique à contrôler. Cette relation est h —
La lecture des 17 colonnes des manomètres sur lesquelles il est facile de matéria-
liser les tolérances à ne pas dépasser donne immédiatement une amplification par
10 000 des inégalités de planéité de la plaque. Elle est donc très facile, très rapide et
d’une précision largement suffisante. En outre, en plaçant un capot sur le bâti conte-
nant la plaque, son dispositif de suspension et les gicleurs, et en ajoutant un produit
fluorescent à l’eau des gicleurs, nous espérons qu’il sera possible d’opérer sur des plaques
émulsionnées vierges. On pourrait craindre, dans ce dernier cas, que le débit d’air
soufflé au voisinage de l'émulsion ne provoquât des variations locales de sensibilité,
analogues aux marques d’abrasion. Les gicleurs ne venant pas au contact de la surface
sensible et le débit d’air étant en fait très lent, ces craintes ne semblent pas justifiées.
L'appareil sera d’ailleurs mis en service au début de juin 1956 : les résultats obtenus
pourront ainsi être communiqués verbalement aux Congressistes de Stockholm.
7
s
TE
EE
ee
So RE
wantin
z MEI aan E SURE Mr e Pre es
iiim gerettet Reset mte ti FPE
emptorem mrs enti mpm a
ET EEE
li ie,
—^