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On devine sans peine qu'un découpage en intervalles de temps par exemple deux
fois plus petits, souhaitable pour des obturateurs travaillant au 1/300 ou au 1/500 de
seconde, valeurs que l'on commence à rencontrer en photogrammétrie aérienne, n'eüt
guére permis de distinguer les maxima d'intensité successifs du spot. Cet allongement
du spot est dû au fait que sa luminance varie d’une façon sinusoïdale autour de sa
luminance moyenne. Pour remédier à cet inconvénient, les laboratoires du Service des
Études et Fabrications de l’Institut Géographique National ont étudié et réalisé un
dispositif de modulation du spot par un générateur de fréquences à tension rectangu-
laire dissymétrique. Pour une période complète, la fréquence, au lieu d’être sinu-
soidale (fig. 4a), est représentée par une succession de créneaux ( fig. 4b) permettant de
mieux détacher les spots successifs. Mais la disposition de la figure 4b n’est pas encore
très satisfaisante : divers phénomènes dus à l’oscilloscope comme à l’émulsion photogra-
phique servant à l’enregistrement font que les spots lumineux présentent une certaine
diffusion. C’est pourquoi des signaux dissymétriques ont été choisis (fig. 4c).
En donnant une durée du tiers de la période aux créneaux positifs et des deux
tiers aux créneaux négatifs, on obtient un équilibre satisfaisant de la longueur des spots
et des intervalles qui les séparent. La figure 3b représente l’enregistrement de la courbe
de rendement du même obturateur que celui qui a donné la figure 3a. La période est
encore de 1.000 Hz, mais les signaux sont rectangulaires et dissymétriques. Le progrès
est très marqué. Bien plus, il a été possible d’augmenter la fréquence donnant l’échelle
de temps et d'obtenir l'enregistrement de la figure 3c. La fréquence appliquée au wehnelt
du tube cathodique est dans ce cas de 2.000 Hz, la distance entre chaque point de la
courbe de rendement de l'obturateur est de 1/2.000 de seconde.
x
Xx x
L'utilisation de mesures statiques, dont nous venons de montrer l'intérét pour le
contróle des obturateurs centraux devait permettre à l'Institut Géographique National
de résoudre le probléme de l'étalonnage des obturateurs focaux (!) également au moyen
de l'oscillographe cathodique à amplificateur de courant continu.
Une lampe à incandescence de forte puissance (60 W), dont l'intensité est réglable
par rhéostat et contrôlée par un ampèremètre, éclaire largement la surface à étudier
dans le plan de plaque de l'appareil photographique. La lumière franchissant l’obtu-
rateur dans des conditions qui seront précisées plus loin est recueillie par une cellule
photoélectrique à longue plage active, immédiatement précédée d’une surface diffu-
sante par transmission.
Un oscilloscope cathodique, muni d’un amplificateur à courant continu, réagit en
ordonnée suivant le flux reçu par la cellule. Un dispositif de balayage auto-déclenché
permet de faire apparaître le spot sensiblement au début du phénomène à enregistrer.
Enfin, le wehnelt du tube cathodique peut être attaqué par une fréquence connue,
sinusoïdale ou mieux, en créneaux, afin d’introduire par modulation du spot, une
échelle des temps. L’écran de l’oscilloscope peut être photographié au moyen d’une
caméra classique utilisant du film perforé de 35 mm.
Les opérations à exécuter sont les suivantes :
a) Étalonnage du déplacement vertical du spot.
Mettre l’obturateur à la position « pose » et le placer entre la source et la cellule.
Une fenêtre rectangulaire, n’ayant pas toute la longueur de la fente de l’obturateur,
mais faisant dans l’autre sens toute l’étendue de son déplacement, est placée
() Problème résolu aux États-Unis suivant une méthode entièrement différente par l’Army
ir Forces, Air Technical Service Command, Engineering Division, memorandum report
Ne TSEPL-4-680-70-2, du 18 octobre 1945, et normalisée par l'American Standards Association
en décembre 1952.