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dans le plan occupé normalement par la surface sensible. Le « gain » de l’ampli-
ficateur vertical est réglé ainsi qu’il suit : la lampe étant éteinte, le spot est au repos
vers le haut de l’écran de l’oscilloscope, dans une partie néanmoins suffisamment large
horizontalement pour être utilisable ; la lampe est alors allumée et le gain est réglé pour
que le spot se trouve vers le bas du tube dans une partie de largeur également utilisable
(fig. 5a). Dans le cas, pris ici en exemple, d’un appareil d’amateurs 24 x 36, la fenêtre
aura ainsi une hauteur de 24 mm pour l’examen des longues expositions. Elle sera rem-
placée ensuite par une série de fentes fixes, moins hautes, qui serviront, l’obturateur
étant toujours à la pose, à l’étalonnage du déplacement du spot en vue du contrôle des
courtes durées d’exposition. C’est ainsi que l’enregistrement n° 5 a a été obtenu avec une
fente de 4 mm de hauteur. On vérifiera que les fentes de 18, 12, 8, 4, 2 et 1 mm, mises
successivement à la place de la fenêtre initiale, donnent des déplacements du spot égaux
aux 3/4, 1/2, 1/3, 1/6, 1/12 et 1/24 du déplacement initial. Si ce résultat n’est pas obtenu,
on retouchera les réglages de la source, du gain, de l’écran diffusant, et, à défaut de
succès, on tiendra compte, dans l’exploitation des oscillogrammes, de la distorsion de
l’échelle verticale révélée par les résultats obtenus avec les différentes fentes énumérées
ci-dessus. Une expérimentation de ce genre décrite plus haut à propos de l’intérêt pré-
senté par l'amplificateur de courant continu pour l’examen des obturateurs centraux,
a montré que, dans l'équipement utilisé par l'I.G.N., les déplacements du spot sont
bien proportionnels au flux reçu par la cellule (dans le cas présent, à la largeur des
fentes fixes).
b) Mesure du temps de déplacement de la fente et de sa largeur.
Une fois obtenu l'oscillogramme donné par la fenétre fixe (4 mm dans l'exemple
pris ici, fig. 5a), l’obturateur à essayer est déclenché ( fig. 5b). Le spot a été modulé sui-
vant une fréquence connue (ici : fréquence sinusoïdale de 1.000 Hz) : le nombre de
points donne le temps total de déplacement de la fente (ici, pour un essai théoriquement
au 1/500 seconde, il y a 15 points représentant un temps total de déplacement de
15/1.000 seconde).
L’ordonnée de la courbe, à un instant quelconque, donne la largeur de la fente,
connue grâce à l’étalonnage (fig. 5a). (Dans l’exemple traité, l’ordonnée maximum de
la courbe de la figure 5b est de 30 mm ; or, sur la courbe « statique » de la figure 5a,
64 mm ont été obtenus avec une fente de 4 mm ; la largeur maximum de la fente dans
l’essai au 1/500 seconde a donc été : 4 x 30 = 1,9 mm ; dans sa partie efficace, début
et fin de trajet, l’ordonnée n’était que de 20 mm : la fente n’avait donc que
4 x 20 = 1,25 mm environ).
c) Étude analytique du déplacement de la fente et détermination du temps
de pose local.
Pour faire cet essai, la fenêtre de 24 mm est remplacée par une fenêtre comportant
un certain nombre de barres opaques parallèles aux lèvres de la fente (12 sur l’exemple).
La largeur de la fenêtre est un peu plus grande pour que la partie transparente ait une
aire équivalente dans la fenêtre interrompue par des barres et dans la fenêtre fixe utilisée
pour l’étalonnage du déplacement vertical du spot (*).
On enregistrera ainsi une courbe ( fig. 5c) ayant, sil'intervalle entre les barres est plus
large que la fente, la méme enveloppe extérieure que celle donnée par l'oscillogramme de
la figure 5b ; mais, au lieu d’être graduée en temps, la courbe comportera des encoches
correspondant à des positions connues (celles des barres opaques) dans le plan focal.
Il est ainsi possible de connaitre en divers points (ici 12) de ce plan focal, la vitesse
instantanée de la fente et sa largeur. Pour obtenir l'oscillogramme de la figure 55, le spot
() D'où l’intérêt, dans les mesures statiques, d’une fenêtre n’occupant pas en largeur tout
le format de l’appareil photographique.