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zéro. L'orientation absolue des images plastiques n’est donc pas réalisée, et la position
relative des points enregistrés n’est plus théoriquement correcte (erreur d’orientation
longitudinale ou basculement en X ; par contre, l’orientation transversale est toujours
réalisée de façon assez approchée pour le couple de départ, et transmise aux couples
suivants avec une précision suffisante).
L'inclinaison longitudinale des surfaces de niveau de l'image plastique est donc
faussée d'un angle «, inclinaison de la base de prise de vues sur le plan horizontal, tel
que :
t Bz
OL LLL o— 0
5 Bx
L'erreur angulaire e commise sur une direction AB (qui est de méme nature que
celle que l'on commettrait avec un théodolite dont l'axe principal serait incliné d'un
angle « sur la verticale), s'exprime par :
tg e — sinz tg «
i étant la pente de la direction AB sur l'horizontale. L'erreur est rigoureusement nulle
en terrain plat, elle est d'autant plus forte que la pente de AB est plus forte.
Or, l'étude systématique de toutes les missions du groupe d'escadrilles photo-
graphiques de l'I.G.N. traitées en aérocheminement depuis plusieurs années a montré
que l'inclinaison de la base dépasse trés rarement 0,5 £; dans ces conditions, on se
rend compte facilement que l'erreur e ne peut atteindre l'erreur graphique que pour
des valeurs de 7 dépassant 5 à 6 grades, c'est-à-dire pour des terrains déjà trés accidentés.
On peut donc dire facilement que, sauf cas exceptionnels, les erreurs théoriques ne
dépassent pas l'erreur graphique à l'échelle oà sont formées les images plastiques sur
l'appareil de restitution (sensiblement 1/20.000 pour des couvertures à échelle moyenne
du 1/50.000).
2^ Erreurs pratiques. Elles ne peuvent provenir que d'erreurs opératoires à l'ap-
pareil de restitution ; il peut en effet arriver, dans certains terrains où les détails sont
rares et d'identification difficile, que le restituteur ne pointe pas rigoureusement le
même point dans deux couples voisins, ou surtout dans deux bandes voisines. Il ya
alors erreur, si l'aspect différent des mémes détails d'un couple à l’autre entraine un
écart de pointé, ou faute, si le restituteur pointe dans les deux cas un détail nettement
différent ; on ne pourra s'en rendre compte au montage, que si la faute est importante
et donne des difficultés d'assemblage.
Il y a là certainement la cause d'erreur la plus grave à craindre avec ce procédé ;
elle doit heureusement demeurer exceptionnelle.
Avantages sur la T.P.F.R. classique.
1° Au point de vue précision.
a) Les erreurs théoriques, que nous venons d’étudier, sont, malgré le léger défaut
d'orientation absolue des couples, trés inférieures à celles qui se produisent dans la
T.P.F.R. classique, par suite de l’imprécision, dans cette dernière, sur la position exacte
des nadirs ; avec les missions courantes du groupe d’escadrilles de l’I.G.N., l’inclinaison
de l’axe de prise de vues peut atteindre trois grades, et se traduire, dans le procédé
classique, par des erreurs angulaires inacceptables en terrain accidenté. L’avantage
théorique du procédé présenté est donc d’autant plus marqué que la mission photogra-
phique est moins régulière et le terrain plus accidenté, la seule condition à réaliser étant
la constance de l'altitude de vol de l'avion, beaucoup plus facile à respecter.
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