Full text: Reprints of papers (Part 4a)

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zéro. L'orientation absolue des images plastiques n’est donc pas réalisée, et la position 
relative des points enregistrés n’est plus théoriquement correcte (erreur d’orientation 
longitudinale ou basculement en X ; par contre, l’orientation transversale est toujours 
réalisée de façon assez approchée pour le couple de départ, et transmise aux couples 
suivants avec une précision suffisante). 
L'inclinaison longitudinale des surfaces de niveau de l'image plastique est donc 
faussée d'un angle «, inclinaison de la base de prise de vues sur le plan horizontal, tel 
que : 
t Bz 
OL LLL o— 0 
5 Bx 
L'erreur angulaire e commise sur une direction AB (qui est de méme nature que 
celle que l'on commettrait avec un théodolite dont l'axe principal serait incliné d'un 
angle « sur la verticale), s'exprime par : 
tg e — sinz tg « 
i étant la pente de la direction AB sur l'horizontale. L'erreur est rigoureusement nulle 
en terrain plat, elle est d'autant plus forte que la pente de AB est plus forte. 
Or, l'étude systématique de toutes les missions du groupe d'escadrilles photo- 
graphiques de l'I.G.N. traitées en aérocheminement depuis plusieurs années a montré 
que l'inclinaison de la base dépasse trés rarement 0,5 £; dans ces conditions, on se 
rend compte facilement que l'erreur e ne peut atteindre l'erreur graphique que pour 
des valeurs de 7 dépassant 5 à 6 grades, c'est-à-dire pour des terrains déjà trés accidentés. 
On peut donc dire facilement que, sauf cas exceptionnels, les erreurs théoriques ne 
dépassent pas l'erreur graphique à l'échelle oà sont formées les images plastiques sur 
l'appareil de restitution (sensiblement 1/20.000 pour des couvertures à échelle moyenne 
du 1/50.000). 
2^ Erreurs pratiques. Elles ne peuvent provenir que d'erreurs opératoires à l'ap- 
pareil de restitution ; il peut en effet arriver, dans certains terrains où les détails sont 
rares et d'identification difficile, que le restituteur ne pointe pas rigoureusement le 
même point dans deux couples voisins, ou surtout dans deux bandes voisines. Il ya 
alors erreur, si l'aspect différent des mémes détails d'un couple à l’autre entraine un 
écart de pointé, ou faute, si le restituteur pointe dans les deux cas un détail nettement 
différent ; on ne pourra s'en rendre compte au montage, que si la faute est importante 
et donne des difficultés d'assemblage. 
Il y a là certainement la cause d'erreur la plus grave à craindre avec ce procédé ; 
elle doit heureusement demeurer exceptionnelle. 
Avantages sur la T.P.F.R. classique. 
1° Au point de vue précision. 
a) Les erreurs théoriques, que nous venons d’étudier, sont, malgré le léger défaut 
d'orientation absolue des couples, trés inférieures à celles qui se produisent dans la 
T.P.F.R. classique, par suite de l’imprécision, dans cette dernière, sur la position exacte 
des nadirs ; avec les missions courantes du groupe d’escadrilles de l’I.G.N., l’inclinaison 
de l’axe de prise de vues peut atteindre trois grades, et se traduire, dans le procédé 
classique, par des erreurs angulaires inacceptables en terrain accidenté. L’avantage 
théorique du procédé présenté est donc d’autant plus marqué que la mission photogra- 
phique est moins régulière et le terrain plus accidenté, la seule condition à réaliser étant 
la constance de l'altitude de vol de l'avion, beaucoup plus facile à respecter. 
     
    
  
     
    
  
    
   
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
     
   
  
   
    
   
  
     
    
   
   
     
    
   
  
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