Full text: XVIIIth Congress (Part B7)

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Le temps suscité par une classification ainsi que tous les 
critères pouvant intervenir sont témoins de la rigueur avec 
laquelle elle mérite d'être traitée. Les quelques pixels de re- 
jets restant à ce stade seront éliminés par un processus de 
filtrage particulier. 
5 RELAXATION ET DETECTION DES 
CHANGEMENTS 
Une méthode baptisée ” relaxation” a été développée à l'IPF, 
permettant de généraliser une classification, c'est-à-dire de 
combler les pixels non classifiés à l'aide d'un maximum 
d'information sur son entourage. 
5.1 Relaxation 
Le programme s'intéresse non seulement au voisinage spatial 
de chaque pixel (types de classes voisines), mais aussi aux 
valeurs de confiance correspondantes. ll tient compte de trois 
niveaux (les trois classes et valeurs les plus probables), tandis 
qu'un filtrage classique s'en tient à un. 
ll aborde chaque pixel de la même manière et c'est à 
l'utilisateur de déterminer le degré de généralisation voulu, 
suivant l'information recherchée. Dans ce projet, il s'agit 
d'être prudent, puisque l'apparition d'un pixel isolé peut si- 
gnifier qu'il y a eu un changement à cet endroit. 
Disposant de toutes les classifications utiles, nous passons à 
présent à l'étude des changements. 
5.2 Le programme de détection de changements 
Le programme observe pixel par pixel sa classe d'appartenance 
dans l'image de 1984 et de 1993. |l observe plus parti- 
culièrement l'évolution des classes les plus probables (et la 
valeur de confiance associée), mais aussi des deuxième et 
troisième plus probables. D'autre part, il tient compte du 
degré de séparation des deux premières valeurs de confiance, 
afin de juger si l'attribution du pixel à la classe la plus pro- 
bable s'est faite de manière indiscutable ou non. 
La première classe la plus probable reste la plus simple 
à interpréter, puisque c'est elle qui a le plus de chances 
d'être représentative pour le pixel considéré. Par conséquent, 
l'interprétation du changement survenu entre les deux classes 
les plus probables est sûrement la plus sensée. 
x 
Le programme est encore relativement rigide à ce stade, 
puisqu'il faut que les deux images en entrée répondent 
à certaines conditions incontournables (type de classifica- 
tion, canaux avec classes et valeurs de confiance correspon- 
dantes, méme nombre de canaux dans les deux images); c'est 
pourquoi il est parfois avantageux d'employer un autre pro- 
gramme. 
5.3 Le programme calc 
Le module "calc" est un module flexible pour la manipula- 
tion de données raster à l'aide d'expressions arithmétiques et 
logiques. Par la variété de fonctions et opérateurs dont il 
dispose, ce module est trés puissant et permet de répondre 
à toutes sortes de besoins en traitements d'images, comme 
la comparaison de deux classifications. Son seul inconvénient 
réside dans la complexité d'écriture des commandes. 
La distinction de catégories de valeurs de confiance alourdit 
considérablement l'ensemble, c'est pourquoi nous avons em- 
ployé ce module uniquement dans les cas où le programme 
précédent est impuissant. 
525 
X 
Nous disposons à présent de classifications de tous types 
(classes principales ou non, relaxées ou non, etc...) et des 
programmes permettant de détecter les différences entre deux 
classifications de ce type. Nous passons au coeur de la 
problématique. 
6 RESULTATS 
Nous nous attarderons plus particulièrement sur les évolutions 
constatables entre les deux images classifiées avec classes 
principales, afin de se limiter aux changements globaux et 
de contourner les conflits entre sous-classes. 
6.1 Evolutions constatées 
Notre interprétation s'appuyera sur les statistiques entre 
classes les plus probables, pour des raisons déjà citées en 5.2. 
  
| 84/93 | Eau 
  
  
  
Forêt Bâti Terres Y 84 
Eau 37 123 326 413 92 37 954 
Forét 1255 701 071 2 956 65 817 771 099 
Báti 607 3768 110 604 25 631 140 610 
Terres 1 101 73 039 40 932 714 584 829 656 
= 93 40086 778 204 154905 806 124 | 1 779 319 
  
  
  
  
  
  
Tableau 1: Evolution en pixels (classes les plus probables) 
La premiére colonne du tableau 1 comprend les classes prin- 
cipales distinguées dans l'image de 1984 et la première ligne 
celles de 1993, les valeurs représentant le nombre de pixels 
concernés dans l'image. 
Le territoire englobé par le projet représente environ 2,5 mil- 
lions de pixels, soit une surface au sol de 2 250 km?. En 1984 
(resp. 1993), sur ces 225 000 ha, environ 43 96 (44 96) sont 
couverts de forêts, 47 % (45 %) de terres, 8 %(9 %) de bâti 
et 2 %(2 %) d'eau. Seule la classe de " Terres" a perdu du 
terrain. 
De manière globale, la somme des pixels apparaîssant dans 
le tableau 1 (1 779 319 pixels) représente 86 % de la totalité 
des pixels de l'image, donc 86 % des pixels ont subi une 
attribution certaine (relativement à nos seuils) tant en 1984, 
qu'en 1993. Ce premier résultat est encourageant. 
Il est possible d'interpréter les changements survenus pour 
chaque classe, mais nous nous limiterons ici aux cas des 
classes ” Eau” et ” Bâti”. 
6.2 Illustrations 
Exemple de la classe " Eau" : 
Globalement, il y a eu une augmentation de 2 130 pixels 
d'eau de 1984 à 1993, ce qui, ramené au sol, représente 
presque 2 km? supplémentaires sur une surface totale 
de 1 600 km? environ. Les changements affectent surtout 
les eaux stagnantes (graviéres, plans d'eau,...). 
Sur 37 954 pixels d" Eau" en 1984, 98 96 d'entre eux restent 
de I" Eau" et 1 96 devient du "Báti". Ce dernier phénoméne 
se présente autour des gravières. Il signifie que l'emprise du 
sable a avancé en raison de creusées supplémentaires, et non 
pas qu'il a été construit autour du plan d'eau. ll se trouve 
que le gravier ou sable réfléchit de la même manière que le 
bâti. D'autre part, 1 % des pixels d'" Eau" devient "Forét", 
ceci correspond aux avancées des herbes de rivages. 
International Archives of Photogrammetry and Remote Sensing. Vol. XXXI, Part B7. Vienna 1996 
 
	        
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