MODELES NUMERIQUES
ETUDE DE CORRELATION NUMERIQUE AUTOMATIQUE
EN VUE DE L'OBTENTION D'UN FICHIER ALTIMÉTRIQUE
E. KAHN et D. PIQUET-PELLORCE
Laboratoire Central de l'Armement,
Arcueil (France).
1. INTRODUCTION
L'étude de corrélation numérique menée au LCA s'inscrit dans le cadre des recherches
effectuées en vue de l'obtention d'un fichier altimétrique renouvelable rapidement et de précision
comparable à celle fournie par les matériels existants (Présa, Stéréomat).
A partir d'informations quantifiées relatives à la transparence des clichés fournis par
couples en recouvrement stéréoscopique, et issues d'une analyse point par point des photographies
aériennes, l'étude a pour but la corrélation de certains points entre les deux clichés préalablement
positionnés relativement à leurs points de calage.
La méthode utilisée détecte automatiquement des points caractéristiques sur les clichés
en les choisissant aux frontières des zones de transparence sensiblement constantes. La corréla-
tion s'effectue sur ces points par la comparaison de paramètres descriptifs. Les résultats fournis
sont des distances entre points corrélés.
Les informations classiques sur les couples stéréoscopiques permettent ensuite de recons-
tituer le modèle spatial, de calculer des points corrélés et d'interpoler les altitudes nécessaires
à l'élaboration d'un fichier altimétrique.
9. TRAITEMENT NUMERIQUE
a) Détection des points caractéristiques
1. Lignes caractéristiques - Un point caractéristique est un point anguleux d'une ligne de con-
traste. Pour détecter les lignes de contraste dans une zone de la photographie, on utilise les sta-
tistiques sur les gradients de luminosité. En chaque point, on mesure la valeur du gradient de lu-
minosité de la manière indiquée par la figure 1 qui montre les points utilisés pour la mesure du
gradient local au point M. Les points sont sur l'horizontale ou sur la verticale de M.
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Fig. 1 - Grille de recherche pour la mesure du gradient local.
La détection d'une ligne de contraste se fait localement sur une zone de 50 x 50 points de
digitalisation. De cette zone, on peut déduire des gradients moyens par niveau : à chaque niveau
de luminosité L on fait correspondre la somme des modules de gradients des points de la zone dont
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