Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

Deuxième séance 
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sur le notariat. Mais un pays partant d'un cadastre primitif ne doit pas 
se contenter de le conserver, il se doit de l'améliorer et au besoin de le 
renouveler intégralement sur des bases et suivant des méthodes rigoureu 
sement scientifiques. Cette réfection intéresse le pays tout entier et dans 
certaines régions pour lesquelles les plans sont nettement erronés et incom 
plets, elle revêt un caractère de première urgence. Les procédés habituels 
de la topographie et de l’arpentage ne permettent pas de résoudre, avec le 
personnel actuel, un aussi vaste programme dans un délai suffisamment 
court. C’est en effet un siècle environ qu'il faudrait compter pour; cette 
réfection. 
L’administration du cadastre, soucieuse de perfectionner la technique 
des méthodes et d’améliorer par le fait le rendement au point de vue fiscal, 
décida sur la proposition de MM. Verhuist et Onckelet, respectivement 
Inspecteur général et Directeur du Cadastre, de procéder à un essai d’éta 
blissement complet du plan cadastral par l’aérophotograminétrie sur le 
territoire d’Ostende. 
Le procédé de redressement des clichés par projection optique au moyen 
de points de redressement connus en coordonnées ne peut être pris en con 
sidération pour les plans cadastraux à l’échelle du 1/1.000 ou du 1/2.500, 
bien que cette méthode particulièrement économique paraisse indiquée 
dans les régions de plaines. Etant donné le but poursuivi et les échelles 
imposées on s’expose vers les bords des clichés à des déplacements appa 
rents de bâtiments; il en résulte des écarts inadmissibles par le fait qu’on 
identifie le toit des édifices et qu’on interprète leur base. 
La solution du cadastre est à rechercher dans l’application de la resti 
tution binoculaire qui fournit à l’opérateur un modelé stéréoscopique réel 
pouvant être exploité intégralement et donnant toute garantie de précision 
et d'identification. 
Si on examine les conditions d’exploitation par les géomètres des resti 
tutions photogrammétriques, on rfy relève que des avantages marquants 
en faveur de la méthode aérophotogrammétrique. 
On ne peut en effet trouver un meilleur observatoire que dans l’avion 
survolant la région à lever. Les photographies se recouvrant longitudi 
nalement de 60 % et latéralement de 20 %, si sur l’une des photographies 
il apparaît un angle mort, il n'existe plus sur la photographie voisine. 
Les erreurs dans le report des plans sont éliminées par la photogram- 
inétrie et les erreurs dans l’interprétation d’un croquis insuffisant ne 
peuvent se présenter, la photographie constituant le croquis rêvé pour le 
géomètre. Grâce à l’observation stéréoscopique des clichés d'avion, d’autre 
part, l’on a devant soi la maquette vivante du terrain, donnant la meilleure 
représentation de ses formes diverses et multiples.
	        
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