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Les Sociétés nationales de Photogrammétrie plaideront par la parole
et par l’écrit la cause de la photogrammétrie appliquée à l’architecture;
Elles intéresseront à cette cause les architectes, les historiens de l’art
et les archéologues;
Elles proclameront la grande importance des archives de monu
ments.
De nos jours, l’intérêt pour les monuments du sol national, pour
l’histoire des arts et des monuments est très vif. En cultivant cet amour
des monuments, l’idée des archives de monuments devrait finir par s’im
poser et par se réaliser dans les pays riches.
Il existe un certain nombre d’ouvrages sur cette question des archives
de monuments qui pourront servir de documentation :
1) les monographies de la Messbildanstalt de Berlin, rédigées par
Meydenbauer;
2) trois communications de l’auteur de ces lignes (Dolezal) :
a) Photographie und Photogrammétrie i.m Dienste der Denkmalpflege
und dans Denkmdlerarchiv, dans « Archiv für wissenschaftliche Photogra
phie », Halle a. d. Saab 1899.
b) Photogrammétrie in der Architektur und Denkmalpflege, dans le
u Bericht über den VIII. Internationalen Architektenkongress in Wien »,
c) Photographie, Photogrammétrie und Denkmdlerarchiv dans « Inter
nationales Archiv für photogrammétrie», tome I, 1909 ».
M. von Lüpke pense que les vœux exprimés et les moyens proposés
par M. Dolezal sont conformes à l’idéal, mais resteront irréalisables à
cause des dépenses. C’est pourquoi on a adopté depuis longtemps, à la
Messbildanstalt prussienne, des méthodes simplifiées, en particulier par
la suppression du lever du terrain qui peut toujours être exécuté ultérieu
rement si besoin en est. La possibilité de cette séparation du lever et de
l’enregistrement photographique constitue un grand avantage de la
méthode de Meydenbauer. On est malheureusement bien obligé de consta
ter la méfiance des architectes et des chercheurs à l’égard de la nouvelle
méthode. Cette attitude résulte de la nécessité où se trouvent les intéressés
de travailler et de faire leurs mesures à même les monuments, qui, dans
tous les cas de restauration pratiques, seront munis d’échafaudages et ren
dus par là même accessibles dans leurs parties même élevées. L’orateur
rappelle qu'il a déjà fait état de ces circonstances au cours de la précédente
séance.
M. Walther. en réponse à une remarque faite par M. Dolezal et d’après
laquelle seule la photogrammétrie à la planchette peut entrer en ligne de
compte, et cela pour des raisons économiques, les restituteurs stéréophoto-