NOTE XII. 3at)
les deux angles variés A' et B', et ainsi de suite. Or, dans
chacun de ces passages, l’application de la proposition est
manifeste, et conduit toujours au même résultat.
L E M M E II.
Etant donné un polygone sphérique convexe dont les
côtés sont constants, et qui en a plus de trois, si on fait
marier les angles d'une manière quelconque, sans ce
pendant que le polygone cesse d'être convexe; si on met
ensuite le signe -f- au sommet de chaque angle qui
augmente , le signe — au sommet de chaque angle qui
diminue, et qu'on ne mette aucun signe aux angles qui
demeurent constants ; je dis qu'en faisant le tour du
polygone, on devra trouver au moins quatre change
ments de signe d'un sommet au sommet suivant.
En effet, i° si n est le nombre des angles du polygone,
il ne pourrait y avoir n — 2 angles consécutifs, qui aug
mentent tous à-la-fois, ou dont les uns augmentent et les
autres restent constants ; car si l’un ou l’autre de ces cas
avait lieu, il s’ensuivrait, par le corollaire du lemme pré
cédent , que le côté du polygone qui est opposé à ces n — 2
angles, augmenterait; ce qui est contraire à l’hypothese
que tous Iqs côtés du polygone sont constants. Par une
raison semblable, on ne pourra supposer que n — 2 angles
consécutifs diminuent tous à-la-fois, ou que quelques-uns
diminuent, les autres restant constants. Donc, dans la série
de n — 2 angles consécutifs, il devra y avoir au moins un
changement de signe; à plus forte raison ce changement
devra-t-il être observé dans la série des n angles consécu
tifs , lorsqu’on fera le tour entier du polygone.
2 0 Les variations dans les angles du polygone ne peuvent,
être telles, qu’elles offrent seulement une série de signes -J-,
et une de signes —, de sorte qu’il n’y ait que deux change
ments de signe dans le tour entier du polygone.
Car soient, par exemple, A, B, C, les trois angles mar- fig. 2 8
qués du signe -j-, et D, E, F, G, les quatre marqués du
signe *— (cette hypothèse comprend celle où il y aurait un