TRIGONOMÉTRIE. 341
vi. Ayant pris l’arc AD égal à un quadrant, si
des points M et D on mene les lignes MQ , DS
perpendiculaires au rayon CD, l’une terminée à ce
rayon , l’autre terminée au rayon C M prolongé ; les
lignes MQ, DS et CS seront pareillement les sinus,
tangente et sécante de l’arc MD, complément de
AM. On les appelle, pour abréger, les cosinus, cotan
gente et cosécante de l’arc AM, et on les désigne
ainsi ; MQ = cos AM , ou cos ACM, DS = cot AM,
ou cot ACM, CS = coséc AM, ou coséc ACM. En
général, A étant un arc ou un angle quelconque, on a
cos A = sin ( ioo° — Al, cot A— tang ( ioo°— A),
coscc A = séc ( 1 oo° — A ).
Le triangle MQG est, par construction, égal au %• u
triangle CPM, ainsi on a CP = MQ ; donc dans le
triangle rectangle CMP, dont l’hypoténuse est égale
au rayon, les deux cotés MP, CP sont le sinus et le
cosinus de l’arc AM. Quant aux triangles CAT, CDS,
ils sont semblables aux triangles égaux CPM, CQM,
et ainsi ils sont semblables entre eux. De là nous
déduirons bientôt les différents rapports qui existent
entre les lignes que nous venons de définir ; mais au
paravant il faut voir quelle est la marche progressive
de ces mêmes lignes , lorsque l’arc auquel elles se
rapportent augmente depuis zéro jusqu’à 200°.
vu. Supposons qu’une extrémité de l’arc demeure
fixe en A , et que l’autre extrémité, marquée M, par
coure successivement toute l’étendue de la demi-
circonférence depuis A jusqu’en B dans le sens ADB.
Lorsque le point M est réuni en A, ou lorsque
l’arc AM est zéro, les trois points T, M, P, se con
fondent avec le point A ; d’où l’on voit que le sinus
et la tangente d’un arc zéro sont zéro, et que le
cosinus de ce même arc est égal au rayon, ainsi que
sa sécante. Donc en désignant par R le rayon du
cercle, on aura
sin o—o, tang o~o, cos o=Il, séc o = R.