C’est la relation cherchée entre A, B, C, a, ou la
quatrième des équations nécessaires pour la résolu
tion des triangles sphériques.
lxxxi. Cette demiere équation entre A, C, G, a,
offre une analogie frappante avec la première entre
a, h, c, A : et on peut rendre raison de cette ana
logie par la propriété des triangles polaires ou sup
plémentaires. En effet, on sait que le triangle dont
les angles sont A, B, C, et les côtés opposés a, h,c,
répond toujours à un triangle polaire, dont les côtés
sont 200° — A, 200° •— B, 200° — C , et les angles
opposés 200° — a, 200° — b, 200° — c. Or le prin
cipe de l’article nxxvi étant appliqué à ce dernier
triangle, il en résulte
R. 2 cos (200 0 — A)—Rcas (200 0 —B)c<w (200 0 —C)
cos {0.00 ~a)— • *
ce qui se réduit à
cos a:
200 0 —E) s in (aoo°~C)
R 2 cos A -f- R cos R cos C
s in E s in C
ainsi que nous l’avons trouvé par une autre voie.
, Cette formule résout immédiatement le cas où
l’on veut déterminer un côté par le moyen de trois
angles ; mais , pour avoir une formule plus com
mode pour le calcul logarithmique, on substituera
la valeur de cos a dans l’équation 1
2 s in* '-a . , sin 2 4 a
——2—, ce qui donnera ——
il 1 11
sin E sin C—cos B cos C—R cos A