4$ GÉOMÉTKIEi
Angle ACD : angle AGI : : arc AO ; arc AI.
Mais Tare AO est plus grand que l’arc AI : il fau
drait donc , pour qüe la proportion subsistât, que
Fangle ACD fût plus grand que l’angle AGI; or au
contraire il est plus petit ; donc il est impossible que
l’angle AGC soit à l’angle AGD comme l’arc Ail est à
Un arc plus grand que AD,
On démontrerait par un raisonnement entièrement
semblable que le quatrième terme de la proportion
ne peut être plus petit que AD ; donc il est exactement
AD; donc on a la proportion :
Angle ACB:angle AGD :: arc AB:arc AD,
Corollaire. Puisque l’angle au centre du cercle et
l’arc intercepté entre ses côtés ont une telle liaison
que quand l’un augmente on diminué dans un rap
port quelconque, l’autre augmente ou diminue dans
le même rapport , on est en droit d’établir l’une de
ces grandeurs pour la mesure de l'autre : ainsi nous
prendrons désormais l’arc AB pour la mesure de
l’angle ACB. Il faut seulement observer, dans la com
paraison des angles entre eux, que les arcs qui leur
servent de mesure doivent être décrits avec des rayons
égaux ; car c’est ce que supposent toutes les proposi
tions précédentes.
Scholie I. Il paraît plus naturel de mesurer une
quantité par une quantité de la même espèce, et
sur ce principe il conviendrait de rapporter tous
les angles à l’angle droit : ainsi l’angle droit étant
l’unité de mesure , un angle aigu serait exprimé par
un nombre compris entre o et i, et un angle obtus
par un nombre entre i et 2. Mais cette maniere
d’exprimer les angles ne serait pas la plus commode
dans l’usage ; on a trouvé beaucoup plus simple de
les mesurer par des arcs de cercle, à cause de la faci
lité de faire des arcs égaux à des arcs donnés, et pour
beaucoup d’autres raisons. Au reste, si la mesure des