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SECONDE PARTIE.
JD es intégrales Eulériennes de la -première espèce.
(i). L’expression par laquelle nous désignons l’intégrale
x p ~'dx
, prise depuis x = o jusqu’à x = i, est en général
/-
l/(i — x n ) n -‘i
une fonction des deux exposans p et q, et de l’exposant n, qu’on
regarde comme des nombres entiers. Mais nous supposons n cons
tant, et notre but est de comparer entre elles les diverses valeurs
de(^~) qui répondent à une même valeur de n, afin de réduire
au moindre nombre possible les transcendantes que cette expression
renferme.
Nous observerons d’abord que les deux exposans p et q peuvent
être échangés entre eux. En effet, si on fait r n = i —y n 3 on aura
x p ~'dx
y~'dy
{/( i — x n ) n -î
Vil — y n y-r.
et la transformée en y devra être intégrée depuis y = i jusqu’à
y = o. En changeant son signe, elle devra être intégrée depuis
y = o jusqu’à y == i ; et comme alors on peut mettre x à la place
de y , on aura
j' xf-'dx J"
x^'dx
]/(i — y-r.
00
Vil — x n y-i
ou, suivant notre notation,
©=©.
ce qui est la propriété énoncée.
(2). Il faut faire voir maintenant que si dans la formule
l’un des deux nombres p et q est pins grand que n, la formule
se ramène aisément au cas où p et q sont compris l’un et l’autre
dans les limites 1 et n. Pour cela soit Z = x k ( 1 — x n ) r , on aura
la différentielle
</Z= kx k ~ l dx (i— xy-'—ï'^k-j-rn) x k 'tg~ 1 dx (1 —x n ) r ~D