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THEORIE DU POTENTIEL NEWTONIEN
lieu que pour des points situés à une petite distance de la droite
attirante, distance négligeable devant leurs distances aux extré
mités de la droite.
Remarquons encore que l’expression de Y ne dépend que de
p = -f- y 2 et non de z; cela veut dire que, quand z varie
seul, Y varie très lentement; il faut se souvenir, en effet, que la
formule (i) n’est qu’approximative.
Faisons une dernière remarque ; nous avons trouvé
r 0 = 2 a^b;
il semble que Y dépende du choix de l’origine; mais, si l’on
prend deux origines O et O 7 à distance finie l’une de l’autre,
l’expression de V change très peu.
15. Potentiel newtonien d’un cylindre. — Soit (fig. 12) un cylin
dre dont la section droite est une courbe quelconque. Prenons
l’axe des z parallèle aux génératrices. Supposons ce cylindre
rempli de matière attirante et limité à deux sections droites dont
les cotes sont :
z' = a,
z' = — b.
Proposons-nous de calculer le potentiel newtonien de ce
cylindre en un point M dont la distance au cylindre est négli
geable devant a et b ; nous effectuerons le calcul dans l’hypothèse
où la densité p/ de la matière attirante en un point Q dépend
seulement des deux premières coordonnées x' et y' de Q et non
de la troisième coordonnée /'.
Traçons la section droite S qui passe par M et décomposons
l’aire S en éléments du/, puis découpons le cylindre en une
infinité de cylindres élémentaires parallèles à O Z ayant respecti
vement pour bases les éléments do/ de S.
Un cylindre élémentaire est assimilable à une droite attirante
dont la densité linéaire serait p/du/; soit C l’un des cylindres; il
perce la section S en Q; son potentiel en M est :
2 ¡//du/, log — ,
en posant MQ = r (voir § 14) et r 0 == 2 y/iTb7