ANNEXE IV 
CONTRIBUTION A LA MISE EN APPLICATION DU PROJET DE NORMA- 
LISATION DES METHODES DE CONTROLE DES CHAMBRES ET 
DES OBJECTIFS PHOTOGRAMMETRIQUES ADOPTE A WASHING- 
TON EN SEPTEMBRE 1952 (?). 
Nous ne rappellerons ici les remarques formulées par le représentant de l'I.G.N. 
lors de la discussion publique qui se tint à Washington en septembre 1952 (?) que pour 
souligner que, cherchant à mettre en pratique les recommandations contenues dans 
le projet de normalisation ou à formuler les modifications qu'il conviendrait de lui 
apporter, les ingénieurs de l’I.G.N. se sont résolument placés du point de vue de 
l’utilisateur. 
Nous nous proposons de passer très rapidement en revue les deux premières 
sections du projet (pouvoir résolvant et distorsion) et de donner au contraire plus de 
détails sur les résultats obtenus lors de l’étude des deux autres sections (lumière para- 
site et éclairement), car il est apparu, au cours d’une enquête de la Commission I 
faite en février 1956, que ces deux sections ne semblaient guère avoir retenu l’attention 
des quelques laboratoires qui se sont intéressés, depuis 1952, à l’étude du projet de 
norme. Cet exposé présentera en outre l’avantage de compléter la description des 
méthodes de contrôle des matériels de prise de vues photogrammétriques utilisées 
à l’I.G.N., telle qu’elle fut communiquée au Congrès de La Haye en 1948 (?). 
Remarques sur les sections I (Pouvoir résolvant) et II (Distorsion). 
Les notations telles que 1.3, employées ci-dessous, renvoient à la classification 
décimale adoptée pour le projet de norme. 
1.3. Mire de résolution. — L’I.G.N. tient à souligner l’intérêt des mires en 
échelons de profondeur, seul moyen de contrôler, sur la chambre considérée dans son 
ensemble, que le tirage optimum lui a été donné. Il préfère les mires à trois traits plutôt 
qu’à deux, encore qu’il juge souhaitable que plus d’attention soit apportée à l’expression 
du pouvoir résolvant au moyen de la répartition de l’éclairement de l’image de la sépa- 
ration de deux plages contiguës objet de luminances différentes, limitées par une ligne 
droite. Il rejette les mires en anneau parce qu’elles donnent lieu à des discussions sur 
la réalité ou non d’une séparation et qu’elles ne permettent pas de mettre en évidence 
l’astigmatisme. Il estime un peu insuffisant le contraste proposé pour les mires dites à 
faible contraste : il lui semble que la différence des logarithmes de la luminance de la 
partie claire et de la luminance de la partie sombre devrait être choisie égale à 0,3 plutôt 
qu’à 0,2. Les laboratoires de l’I.G.N. ont tenu à expérimenter les différents types de 
mires proposés à Washington et l’opinion qui vient d’être exposée résulte d’essais nom- 
breux pratiqués sur tous ces types de mires. 
(1) Archives Internationales, volume XI, 1°" fascicule (pages 109 à 120 dans le texte anglais, 
pages 136 à 149 dans le texte français). : 
(2) Archives Internationales de Photogrammétrie, volume XI, 1°" fascicule (pages 207 et sui- 
vantes, en anglais et pages 255 et suivantes, en français). 
(3) Archives Internationales, volume X, 1°" fascicule (après la page 167). 
    
   
  
  
   
    
   
    
  
   
    
    
     
    
   
    
   
    
  
    
    
     
   
  
  
  
   
   
    
   
    
    
    
    
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