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1.4. et 2.5.3. Source. — Il ne faut pas avoir d’exigences excessives sur la compo- 
sition de la source sous le prétexte de se rattacher à d’autres normes existant en photo- 
métrie ou en sensitométrie. Un essai global de l’appareil de prise de vues doit se faire 
avec le filtre orangé employé le plus couramment (qu’il soit compensateur ou non). 
Le domaine spectral commun à ce filtre et à la sensibilité chromatique de l’émulsion 
panchromatique également couramment utilisée est assez peu étendu et justifie que 
l’on n’impose pas de définitions sévères aux caractéristiques de la source. 
1.7. et 2.3. Mise au point. — Cette question ne se pose pas dès lors qu’il s’agit 
d’un essai global de l’appareil de prise de vues. 
1.15. Présentation des résultats. — Nous ne sommes pas partisans d’opposer 
examens très poussés des performances d’un type de chambre et essais beaucoup 
plus sommaires d’une chambre prélevée dans une série de fabrication quelconque 
de ce modèle. Chambre de série ou chambre type doivent être examinées avec les mêmes 
moyens de contrôle et la même sévérité. 
2.1. et 2.9. Méthode photographique et surface sensible utilisée. — Le projet 
prévoit très justement une méthode photographique de la mesure de la distorsion 
comme étant en meilleure harmonie avec les conditions d'emploi pratiques. Mais il 
nous semble avoir tort de réclamer qu'il soit fait abstraction de l'influence des défauts 
imputables au magasin d'une chambre à film. S'il arrive que ce dernier, par suite de 
défauts de planéité de son plateau-presseur ou d'irrégularités dans l'application du 
film, altére les dimensions théoriques de l'image, il s'agit d'un défaut qui peut étre gros 
de conséquences et qui ne doit pas étre ignoré de l'utilisateur. 
De méme, la reproduction, aussi fidèle que possible, au laboratoire, des conditions 
pratiques d'utilisation doit éliminer l'emploi d'une émulsion coulée sur glace pour le 
contróle d'une chambre à film. Mesurer la distorsion propre à un objectif est une chose, 
connaitre les véritables performances que l'on peut attendre d'une chambre déterminée 
en est une autre. 
2.5. Collimateurs. — Le projet souligne justement la nécessité de réaliser des 
collimateurs dotés d'excellents objectifs ayant un diamétre et une distance focale suffi- 
sants pour donner une trés bonne image de la mire-objet, bien rejetée à l'infini et ne pas 
diaphragmer l'objectif soumis à l'essai. Ces exigences légitimes paraissent condamner 
l'usage de batteries de collimateurs : s'ils sont de petites dimensions, ils ne répondent 
pas aux conditions que nous venons d'énumérer ; s'ils sont de trés grandes dimensions, 
ils constituent un appareillage tellement volumineux qu'il est difficile d'en espérer une 
définition trés précise des angles de champ. 
2.13. Forme de la surface définissant la position du film. — Cet article du 
projet souligne implicitement une préoccupation des utilisateurs de chambre à film. 
Il conviendrait de faire remarquer que la norme est destinée aussi bien au contróle 
des chambres à plaques que des chambres à film, mais que ces dernières exigent des 
vérifications supplémentaires. 
2.14.4. et 5. Présentation des résultats. — Les indications d'une distorsion 
radiale moyenne et de l'écart maximum mesuré à partir de cette courbe moyenne 
sont insuffisantes pour rendre compte de la dissymétrie de la distorsion consécutive à 
un centrage défectueux de l'objectif. 
Mesure de la lumiére parasite. 
A l'occasion de l'étude pratique du projet de norme, les laboratoires du Service 
des Etudes et Fabrications de l’I.G.N. ont exécuté diverses déterminations de la lumière 
parasite et de l’éclairement de différentes chambres de prise de vues dont il semble 
intéressant de faire connaître les résultats. 
  
  
  
  
  
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