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L’appareillage utilisé est schématisé par la figure 1. La légende placée sous la
figure est suffisamment explicite. Les projecteurs P,, P',, P,, P", sont munis de lampes
bleutées et leur position est réglée pour obtenir, depuis la position 0 de l'objectif de
la chambre, une égalité absolue des émittances des deux écrans diffusants E, et E,,
ce qu'on vérifie en constatant que le contour de l'image de l'ouverture D, sur un dépoli
placé dans le plan de plaque est rigoureusement invisible. :
Le mode opératoire est, en bref, le suivant. On expose une plaque placée sur le
fond de chambre de l'appareil soumis aux essais et on développe en méme temps, dans
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Fic. 1. — Schéma de l'installation servant à la détermination
de la lumière parasite.
On remarque, de gauche à droite, l’écran diffusant E,, éclairé par les
projecteurs P, et P^, et présentant en son centre une tache noire de 6 cm
de diamètre réalisée au moyen d’une ouverture circulaire D, et d’une boîte B
constituant un corps noir, l’écran diffusant E, percé d’une ouverture D,
dégageant la partie centrale de l’écran E, et la chambre C soumise aux essais
les mêmes conditions, un sensitogramme d’une plaque identique à celle qui a été exposée
sur la chambre. On mesure ensuite sur la plaque développée, au moyen du microden-
sitomètre Vassy (fig. 2), la densité optique d de l'image du trou noir D, et celle, d',
de l'image d'une partie blanche de l'écran E, placée au voisinage du trou D, ( fig. 3).
Le sensitogramme, dépouillé sur le méme microdensitométre, permet de tracer la
courbe caractéristique de l'émulsion employée et de déterminer les luminations corres-
pondant aux densités d et d’ mesurées.
Des essais ont été faits sur diverses chambres, en cherchant à mettre en évidence
en les isolant successivement, l’influence de l’ouverture, celle de la position de l’objet
dans le champ de l’appareil, celle de la présence ou de l’absence de traitement de l’objec-
tif, celle de la présence ou de l’absence de filtre métallisé ou non, enfin l’influence de la
lumière réfléchie par l’émulsion, cette dernière diffusant, semble-t-il, beaucoup plus la
lumière que les parois internes de la chambre (pour ce faire, un papier noir mat, percé
d’une ouverture circulaire dégageant une petite surface autour de l’image du trou D,
et de sa périphérie était collé contre la plaque). Divers résultats obtenus sont consignés
dans les tableaux ci-dessous. Ils indiquent le pourcentage de lumière parasite. Seul le
phénomène indiqué dans la première colonne a varié lors des divers essais relatifs à un
même tableau.