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proportionnellement à la surface découverte de l’obturateur et horizontalement propor-
tionnellement au temps, décrit la courbe de rendement de l’obturateur. Le spot doit
être modulé pour donner l’échelle des temps indispensable à la mesure des durées
d’exposition exactes.
Les deux perfectionnements sur lesquels nous nous proposons d'attirer l'attention
sont, d'une part, la nécessité de disposer d'un amplificateur qui assure bien la propor-
tionnalité du déplacement du spot au flux regu par la cellule, d'autre part, l'intérét
présenté par l'utilisation de signaux dits « rectangulaires » ou en « créneaux » pour la
détermination précise des durées d'exposition les plus courtes.
Il est évident que le rendement de l'obturateur ne peut étre déterminé avec préci-
sion que si l'ordonnée de la courbe photographiée sur l'écran de l'oscilloscope est bien
proportionnelle à la surface découverte de l'obturateur ou tout au moins est une fonc-
tion connue de cette surface. Pour obtenir, soit la certitude que la proportionnalité
recherchée est bien réalisée, soit la connaissance de la loi suivant laquelle varie l'or-
donnée de la courbe enregistrée par l'oscillographe, il est apparu qu'il était nécessaire
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FrG. 2. — Inconvénients d’un dispositif à amplificateur de courant alternatif.
a) Courbe théorique ; b) Courbe donnée par un amplificateur transmettant mal les fréquences
élevées ; c) Courbes données par un amplificateur transmettant mal les basses fréquences.
de pouvoir procéder à des mesures statiques, c’est-à-dire des mesures dans lesquelles le
déplacement vertical du spot est indépendant du temps, et ne dépend que du flux
reçu par la cellule : autrement dit, si ce dernier est constant et quelle que soit alors sa
durée, le spot est immobile. Or presque tous les oscillographes cathodiques possèdent
des amplificateurs de courant alternatif à bande passante plus ou moins large dont la
gamme de fréquences, si elle est bien placée pour les basses fréquences, sera mal placée
pour rendre correctement les hautes fréquences et inversement. Ainsi des amplificateurs
passant correctement les basses fréquences traduiront bien le palier de la courbe de
rendement de l’obturateur (fig. 2b), mais introduiront des déformations là où existent
des angles prononcés (les amorces trop arrondies de la figure 2b ne correspondent à
aucune réalité cinématique dans le fonctionnement de l’obturateur). Par contre, un
amplificateur transmettant convenablement les fréquences élevées à l’exclusion des
basses, rendra bien l’aspect du début de l’ouverture de l’obturateur (fig. 2c), mais la
durée de décharge des condensateurs de liaison de cet amplificateur risquant d’être
courte vis-à-vis de la durée de pleine ouverture, le spot sera dévié vers le bas et le palier
de la courbe de rendement sera fortement altéré. En exagérant la faiblesse du rapport
entre la durée de décharge des condensateurs et la durée de pleine ouverture de l’obtu-
rateur, l’oscillogramme ne montrerait qu’un court palier suivi d’une courbe qui serait
la dérivée, par rapport au temps, du flux reçu. Or il est extrêmement souhaitable que,
non seulement la courbe enregistrée sur l’écran de l’oscillographe soit correcte, mais
aussi que l’équipement puisse servir à la mesure du rendement et de la rapidité d’obtu-
rateurs très divers, donnant des durées d’exposition réparties dans une gamme très
étendue de fréquences. C’est pour arriver à ce résultat (qui devait d’ailleurs rendre
possible, comme le verra plus loin, l’étalonnage des obturateurs focaux) que l’Institut
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