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II. — CANEVAS PLANIMETRIQUE
La compensation mécanique d’échelle.
La méthode de détermination du canevas altimétrique qui vient d’étre présentée
dans la premiere partie de cette communication, suppose que le canevas planimétrique
a été déterminé au préalable par une triangulation par plaques à fentes radiales. D'autre
part la détermination du canevas altimétrique nécessite l'exécution d'un aérochemine-
ment sur un appareil de restitution de premier ordre.
Il a paru intéressant, dans la pratique, de profiter de la formation des images plas-
tiques sur un appareil de restitution, d'une part pour améliorer la valeur du canevas
planimétrique en adoptant un procédé de compensation mécanique analogue à la T.P.F.R.
classique, mais présentant sur elle de trés sérieux avantages ; d'autre part pour accroître
le rendement et l'efficacité de l'ensemble du travail.
Principe du procédé.
Il découle de l'idée des « stéréotemplets », due à l'U.S. geological Survey (Photo-
grammetric Engineering, septembre 1954).
Cette idée est la suivante :
Un couple étant en place sur un appareil de restitution, à une échelle quelconque,
mais aprés orientement des verticales, si on enregistre au coordinatographe la position
d'un certain nombre de points de l'image, la figure formée par ces points est semblable
à la figure correspondante de la carte et n’en diffère que par l'échelle (fig. 1).
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FIG. 1. FiG.. 2.
On peut envisager de faire varier l'échelle de cette figure, tout en conservant cons-
tamment la similitude avec la figure de la carte, par exemple de la facon suivante :
Reportons cette figure sur deux plaques de rhodoid identiques, analogues à celles
qui interviennent dans la T.P.F.R. classique :
— Sur la premiére, prenons l'un des points, par exemple Ap, comme origine, et
tracons toutes les visées issues de Ap vers les autres points (fig. 2);
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