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— 30 — 
— Sur la deuxième, opérons de même, en prenant par exemple le point B,., 
comme origine (fig. 3). 
Les trous et fentes destinés au passage des plots sont perforés comme d’habitude. 
L'assemblage des deux plaques, chaque point étant représenté par un plot, donne 
une figure qui reste constamment semblable à la figure donnée, mais dont l'échelle 
peut varier par coulissement des deux plaques l'une par rapport à l'autre le long de la 
base Ap Bp. 
L'assemblage des doubles plaques relatives à tous les couples d'une mission se fait 
comme pour la T.P.F.R. classique gráce aux points communs à plusieurs couples et à 
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
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Fr. 3. FiG. 4. 
plusieurs bandes et l'accrochage du bloc sur les points connus donne automatiquement 
l'échelle correcte à chaque couple, et fixe en méme temps la position planimétrique de 
tous les points de canevas. 
Ce procédé a reçu le nom de compensation mécanique d'échelle. 
Dans la pratique, on reporte, au cours des aérocheminements, tous les points de 
canevas situés dans un couple directement sur les deux plaques de rhodoïd placées 
sur la planchette du coordinatographe, le crayon du chariot traceur étant remplacé par 
un piquoir. 
Erreurs à craindre. 
Elles peuvent se diviser, comme dans la T.P.F.R., en deux catégories, erreurs 
théoriques et erreurs pratiques. 
1° Erreurs théoriques. Elles sont elles-mêmes de deux sortes : 
a) Erreurs provenant des déformations des images plastiques, qui peuvent être 
systématiques (dues aux défauts de réglage de l’appareil ou des chambres de restitution) 
ou accidentelles (erreurs d’orientation relative, déformations du support d’émulsion, etc.). 
Avec des clichés sur plaques et en effectuant les diverses opérations avec soin, en 
s’assurant de temps en temps que le réglage des appareils reste correct, l’erreur résultante 
sur la position relative des points d’un couple est toujours inférieure à l’erreur graphique. 
Avec des films, elle peut parfois dépasser légèrement cette erreur graphique. 
b) Erreurs provenant du mode opératoire employé pour les aérocheminements 
(à altitude constante), qui exige de laisser constamment la composante de base Bz à 
  
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