Full text: Transactions of the Symposium on Photo Interpretation

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SYMPOSIUM PHOTO INTERPRETATION, DELFT 1962 
On conçoit que l’extension considérable des travaux à mener au sol est fort 
variable pour vérifier la présence d’essences ou pour définir des parcelles 
échantillons. Or, des travaux réalisés au sol au Gabon sur une grande échelle 
et de la comparaison des résultats obtenus avec ceux de l’interprétation des 
photographies aériennes on peut déduire que: 
- Il n’existe pratiquement pas au Gabon de formations forestières typiques 
s’étendant sur plus de quelques dizaines d’hectares: la grande variabilité 
des résultats d’inventaires au sol rend très douteuse la valeur de toute extra 
polation à une surface importante à partir des résultats d’inventaire des 
secteurs les plus voisins. 
- l’identification des espèces sur photos aériennes est souvent discutable à une 
échelle au plus égale au 1/10.000 et il ne nous a jamais été possible de déli 
miter avec certitude sur photos des formations forestières parfaitement 
caractérisées. 
Parmi les nombreux paramètres qui influent sur les travaux au sol, nous 
retiendrons l’influence de: 
- l’importance des surfaces étudiées, 
- l’objet précis de l’inventaire, 
- l’intensité de l’infrastructure générale établie au sol. 
Selon que l’inventaire porte sur un demi-million ou sur plusieurs millions 
d’hectares, selon que le pays est couvert par un réseau déjà étendu de routes 
ou de pistes comme la Côte d’ivoire et le Ghana ou que le pays a une popu 
lation clairsemée comme le Gabon, les travaux complémentaires seront diffé 
rents. On peut réaliser: 
- les reconnaissance aériennes complémentaires à vue directe, 
- les travaux d’échantillonnage au sol. 
En volant à basse altitude, on ne repère bien qu’un petit nombre d’espèces 
seulement (okoumé, limba, ayous, fromager, azobé, ozigo, limbali, niangon). 
Ce repérage à vue reste assez subjectif donc quantitativement douteux. Il 
paraît difficile de repérer plus de 3 essences différentes au cours d’une même 
reconnaissance. 
L’échantillonnage systématique à partir de photos nous semble pratique 
ment irréalisable: le repérage au sol des parcelles d’échantillonnage est une 
opération longue, difficile et coûteuse dans un pays à population clairsemée et 
on ne repère pas les limites des formations sur photo. 
Dans les conditions de la forêt dense équatoriale, dans un pays peu peuplé 
et doté d’une infrastructure encore limitée où la pénétration au sol est longue 
et complexe, nous distinguerons deux cas bien séparés: 
- l’estimation des arbres exploitables présents sur une région dont l’aménage 
ment intéresse le Gouvernement du pays, par exemple 1.500.000 ha, 
- la prospection d’une surface limitée à une unité d’exploitation, par exemple 
30.000 ha. 
1° Cas: Pour une zone de 1.500.000 ha (100X 150 km par exemple), un pre 
mier inventaire impliquera un échantillonnage à 1 % correspondant à l’inven
	        
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