Full text: Correspondance (Tome 2)

40 Œ Ü V R E S 1) E F E II M AT. — C O II H E S P O N D ANGE. 
doit être considéré, d’autant qu’un corps pesant semble devoir peser 
d’autant moins qu’il occupera une plus grande portion de la circonfé 
rence ferme passant par le corps et décrite alentour du centre commun 
des choses pesantes, ce que nous expliquerons plus amplement ci 
après sur votre second principe du levier. Or vous savez qu’un même 
corps, sous différentes figures, positions ou volumes, peut occuper 
plus ou moins de cette circonférence et, s’il y a cause pour laquelle un 
même corps doive moins peser proche du centre qu’étant plus éloigné, 
celle-ci en est peut-être une, étant clair que, quoiqu’il fût toujours de 
même figure, position et volume, néanmoins, étant plus proche du 
centre, il occupera une plus grande portion de la circonférence susdite 
qu’étant plus éloigné. Mais, quand cela seroit, nous croyons qu’à 
peine scroit-il possible à l’esprit humain d’assigner les proportions (b* 
cette augmentation ou diminution selon les différents éloignements 
du centre. 
8. Si la seconde ou la troisième cause possible de la pesanteur des 
corps est vraie, il nous semble que l’on en peut tirer des [mêmes] con 
clusions. 
Soit le corps attirant ABC!) {fig- 21) [sphérique], duquel b 1 centre 
Fig. 21. 
soit H, et que la vertu d’attraCtion soit également épandue par toutes 
les parties du corps attirant, et soit le corps attiré L, considéré pre 
mièrement hors le corps attirant en A. 
Soit menée la ligne droite AH, à laquelle soi! un plan perpendicu-
	        
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