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doit être considéré, d’autant qu’un corps pesant semble devoir peser
d’autant moins qu’il occupera une plus grande portion de la circonfé
rence ferme passant par le corps et décrite alentour du centre commun
des choses pesantes, ce que nous expliquerons plus amplement ci
après sur votre second principe du levier. Or vous savez qu’un même
corps, sous différentes figures, positions ou volumes, peut occuper
plus ou moins de cette circonférence et, s’il y a cause pour laquelle un
même corps doive moins peser proche du centre qu’étant plus éloigné,
celle-ci en est peut-être une, étant clair que, quoiqu’il fût toujours de
même figure, position et volume, néanmoins, étant plus proche du
centre, il occupera une plus grande portion de la circonférence susdite
qu’étant plus éloigné. Mais, quand cela seroit, nous croyons qu’à
peine scroit-il possible à l’esprit humain d’assigner les proportions (b*
cette augmentation ou diminution selon les différents éloignements
du centre.
8. Si la seconde ou la troisième cause possible de la pesanteur des
corps est vraie, il nous semble que l’on en peut tirer des [mêmes] con
clusions.
Soit le corps attirant ABC!) {fig- 21) [sphérique], duquel b 1 centre
Fig. 21.
soit H, et que la vertu d’attraCtion soit également épandue par toutes
les parties du corps attirant, et soit le corps attiré L, considéré pre
mièrement hors le corps attirant en A.
Soit menée la ligne droite AH, à laquelle soi! un plan perpendicu-