QUATRIÈME PARTIE. SECTION I.
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PREMIÈRE SECTION.
§ I. Propriétés générales des intégrales Eulériennes.
(i). En désignant par Ç -^l’intégrale
\/( i — x n ) n “î
, prise depuis
x = o jusqu’à x = i, Euler avait pour but de comparer entr’elles
les diverses intégrales de celte forme qui répondent à une même
valeur de n, et il supposait d’ailleurs les nombres p , q ,n entiers ;
mais on peut considérer les choses d’une manière plus générale.
R_ r V _ t
Soit x n =j , on aura la transformée - jj n dy ( i—y) n •
mettant dans celle-ci p et a à la place de - et - , elle deviendra
' 1 1 U 11 7
~ fy p ~ x dy(i —y) q ~ x , nouvelle intégrale qui devra toujours être
prise entre les limites j = o, y = i.
De là on voit que l’intégrale Jx?~ l dx (i—x)’“ 1 , prise entre les
limites x= o } x = i, comprend l’intégrale d’Euler, lorsque p
et q sont supposés rationnels ; mais elle pourra en représenter une
infinité d’autres.
Nous désignerons cette nouvelle intégrale par le symbole (/?, 7),
qui ne laisse rien de sous-entendu ; les nombres p et q seront à
volonté rationnels ou irrationnels • mais ils devront être positifs
l’un et l’autre, parce que sans cette condition , l’intégrale aurait
une valeur infinie. Au moyen de ce nouveau symbole, l’intégrale
Eulérienne s’exprime ainsi,
(P\ _ l(P_ í\
\q / n\n * n)
(2). Il est essentiel d’observer que l’intégrale désignée par (p, q)
peut être regardée comme une fonction continue de p et q , ou