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donne la forme d’un cylindre, le rapport des rayons du cylindre-image au
cylindre objet étant égal au rapport d’agrandissement des photographies. Lors
que la pellicule, qui a été pressée entre deux plaques, reprend, à la restitution, sa
forme plane, elle donne l’image du développement du cylindre. La restitution
s’opère selon la méthode du Prof. Zeller dans son »Traité de Photogrammétrie».
En Autriche, les applications photogrammétriques se sont développées tout
spécialement dans le domaine des constructions voyères et surtout des levers
de »tunnels». Le lever s’accomplit avec la méthode des sections lumineuses. La
restitution, par contre, a lieu par décomposition sur la base des points de repère
mesurés. Les instruments relatifs ont été réalisés par l’Institut de Géodésie de
l’Ecole Polytechnique de Graz. Cette méthode est aujourd’hui largement
employés par les Chemins der Fer autrichiens pour des levers de sections de
»tunnels», sous la direction technique du Prof. Ing. K. Rinner. Un compte rendu
des premiers travaux et des premières installations (copie annexée) a déjà été
publié (cf. Extrait du Volume 90, n° 12/1954 de »Correspondance Photogra
phique» — Ed. Dr. Othmar Helvich Darmstadt et Wien).
Toujours en Allemagne, l’Ing. H. G. Krebs de l’Ecole Polytechnique de Berlin-
Charlottenburg a été chargé par le Prof. Gerlach d’étudier le comportement de
camions automobiles sur les courbes moyennes d’une route importante, en
utilisant des pellicules 18 X 24. Les résultats de ces recherches ont été résumés
dans une dissertation de l’Ing. Krebs: »Das Verhalten von Kraftwagen verschie-
dener Bauweise in engen Krummungen».
Sous les auspices de l’Institut de Photogrammétrie de l’Ecole Polytechnique
de Berlin le Prof. Lehmann a dirigé les travaux suivants:
a) Le lever photogrammétrique terrestre du barrage de Okertal près de
Altenau (Harz), par ordre de la »Société des Travaux Hydriques Harz de l’Etat
de Niedersachsen». Les photogrammes devaient mettre en évidence les diverses
phases de la construction du barrage. Us furent impressionnés avec appareil de
prise de vues »TAL» (couple stéréoscopiques avec 5 lignes de base) et restitués,
ensuite, au micro-autographe Zeiss, avec courbes de niveau à 1 mètre pour être
comparé avec les levers tachéométriques précédents. Sur la demande de la
Société pour laquelle se faisait le travail, les courbes de niveau et micro-auto
graphe furent reproduites au moyen d’un dispositif marquant les lignes, appliqué
au porte-image, de façon qu’il fût possible de reporter ces lignes sur les
agrandissements des photogrammes et déterminer ainsi la position altimétrique
d’un point quelconque.
b) Le lever terrestre d’une carrière de pierres appartenant aux Chemins de
Fer de l’Etat (près de Stadtlderdorf). La prise des vues fut effectuée avec
appareil »TAL» (5 lignes de base) et les photogrammes furent restitués au
micro-autographe Zeiss. Les données photogrammétriques furent utilisées pour
calculer le volume de pierraille extraite (29 000 m 3 ± 300 m 3 ).
Une comparaison avec la méthode tachéométrique mit en évidence les avan
tages de l’emploi de la photogrammétrie (Sholz).
c) Lever terrestre d’une mine de houille de la Preussen Borken (Kassel), avec
appareil de prise de vues »TAL» (12 lignes de base en total). Pour calculer le
volume de houille extraite, les opérations de lever furent répétées trois mois
après, en restituant au micro-autographe Zeiss — pourvu d’un dispositif poul
ie report des profils. La carte obtenue est 1: 1 000 avec courbes de niveau et
profils. En comparant les deux méthodes, tachéométriques (environ 750 000 m 3 )
et photogrammétrique, la différence a été de 2.5 %. L’emploi du dispositif pour
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