Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

Cinquième et dernière séance 235 
et surtout parce qu'on emploie des instruments totalement différents des 
siens. 
De toute façon, la question a un autre aspect pour la photogrammétrie : 
dans ce cas, en effet, on peut assimiler la photographie restituée à un 
ensemble rigide, dans lequel les erreurs résiduelles d’optique, de méca 
nique ou de dessin, se traduisent par une erreur de position à peu près 
constante pour chaque point. Dans le lever de points plus ou moins 
voisins, la notion d'accumulation d’un plus ou moins grand nombre 
d’erreurs accidentelles ne joue plus, et, par exemple, l’erreur relative d’une 
longueur n’a plus de sens. 
Pour conclure, ce n’est pas une norme de tolérance qu’il faut établir, 
mais bien deux familles de normes, — l’une pour les levers ordinaires 
à terre, en faisant varier l’échelle, la précision requise suivant les besoins, 
les outils employés, etc; l’autre pour les levers photographiques, en faisant 
varier aussi les mêmes éléments. La rédaction de ces normes représente 
un très vaste problème, qui ne pourra d’ailleurs être résolu que par des 
spécialistes tout à fait qualifiés. 
Sous le bénéfice de ces observations, je suis d’avis que la Commission 3 
pourrait accepter la proposition de M. Balleyguier, et confier l’étude a 
entreprendre à une Commission spéciale. 
Le Président ouvre la discussion sur les résolutions et vœux que doit 
formuler la Commission 3 comme conclusion de ses travaux (1). 
En ce qui concerne le point 1 (utilisation des redresseurs; voir p. 137), la 
Commission entend une observation de M. Schermerhorn qui pense que le 
redressement doit se trouver placé au second rang dans la rédaction de 
ce point. 
Pour l’établissement de cartes photographiques en terrain plat, le 
redressement est l’égal de la restitution par couples d’images. Mais, pour 
les plans cadastraux, il doit être manié avec une extrême prudence. D’après 
l’expérience de l’orateur, le redressement ne saurait soutenir la concur 
rence avec la restitution par couples de clichés sur le plan économique, 
à cause de la détermination de plusieurs points de contrôle qu il nécessite, 
et à cause aussi de l’influence des différences de hauteur qui ne peuvent 
presque jamais être négligées dans le cas du cadastre. 
M. Gast, en ce qui concerne le point 2 des résolutions (procédés de res 
titution stéréoscopique), demande que les travaux énumérés a la fin 
du texte de la proposition soient complétés par : « levers des voies de 
communication ». 
(1) Le texte initial de ces résolutions n’a pas été communicpié au Secrétariat.
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.