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ainsi qu’à la diffusion de la connaissance même de la méthode, en com
mençant dans les écoles supérieures. Je propose que la discussion porte
aussi sur cette question, en même temps que 'sur des avantages et
inconvénients respectifs de la méthode de la planchette et de la méthode
stéréophotogrammétrique ».
M. Deneux fait observer que la méthode stéréophotogrammétrique
exige l’utilisation d’un appareil spécial de restitution, tandis que la méthode
d’intersection ne nécessite qu’un té et une équerre.
M. Lüpke, en se fondant sur l’expérience presque cinquantenaire de
l’Office prussien de photogrammétrie des monuments (Messbildanstalt),
et en sa qualité d’architecte et de chercheur qui connaît les exigences
posées par les utilisateurs en matière de mensuration des monuments,
trouve que les frais de la méthode stéréophotogrammétrique sont très
élevés, tandis que la méthode d’intersection suffit mieux aux exigences
pratiques des architectes. Or seuls importent les besoins des utilisateurs, à
savoir des historiens de l’art, des savants et des conservateurs de monu
ments. Peu leur importe, à ceux-ci, une précision poussée jusqu’au milli
mètre. D’autres exigences, telles qu’une présentation artistique et un style
irréprochable, sont au moins aussi importantes. La précision suffisante du
procédé de Meydenbauer a été souvent prouvée par la pratique et expressé
ment confirmée. L’économie réalisée par la méthode stéréophotogrammé
trique serait peut-être entièrement absorbée par le prix de beaucoup plus
élevé des appareils nécessités par elle el aussi par la nécessité de prises de
vues artistiques supplémentaires. Pour la représentation irréprochable et
la conservation des détails ornementaux et figurés, il ne nous reste, en fin
de compte, que le moulage en plâtre. De même, l’architecte, pour obtenir
une maquette pratique d’un monument, devra s’en remettre à des mesures
manuelles qu’il sera toujours à même d’exécuter puisque, de toute façon,
le monument doit être entouré d’échafaudages.
M. Schmidheini : Dans la discussion, on voit s’affronter des photogram-
mètres et des architectes. Pour l’architecte, l’enregistrement photogrammé
trique au moyen des appareils jusqu’ici en usage est trop compliqué à
cause de la nécessité de déterminer la. hase et des points de contrôle.
M. Walter désire que l’on crée un appareillage spécial pour simplifier
les prises de vues et la restitution. De tels appareillages existent déjà.
L’appareillage de photogrammétrie rapprochée Wild peut être employé
aussi bien en architecture qu’en matière d’accidents de la circulation.
Avec la chambre stéréométrique la prise de vues est très simple, puisque
la détermination de la station n’est pas nécessaire et que l'on se passe de
points de contrôle. La restitution est très simple et pourrait être faite par
l’architecte lui-même. La. difficulté consiste dans l’acquisition de l’appareil