532 FONCTIONS ULTRA-ELLIPTIQUES,
On voit que la somme des deux fonctions imaginaires calculées immé
diatement par la formule (16) est — 0.47888 24859 6, résultat qui
ne diffère de celui qu’on a obtenu par les quadratures que d’une unité
décimale du quatrième ordre, et nous ne devions pas attendre une plus
grande précision du premier calcul fait sur un assez petit nombre d’or
données. Ce second résultat est fort approché de la constante connue
4,1 — ~ ^'1 ~ 0.47888 24869 /[55 , et l’on doit même être étonné que
l’approximation soit aussi grande, malgré les difficultés de ce calcul ; on
aura donc exactement
4^ [ r (cos ô -j- 1/ I sin G)]
+ 4. [r ( cos ô }/— 1 sin 0) ]
J = — 4 1 + t 4'^
3ig. Il résulte de ce seul exemple que les fonctions dont les racines
sont imaginaires peuvent être calculées par les mêmes formules que les
fonctions dont les racines sont réelles; il n’y a donc pas lieu d’exclure,
comme nous l’avons fait dans les recherches précédentes, les solutions
dans lesquelles il se rencontre un ou plusieurs couples de racines ima
ginaires , et l’on trouvera dans tous les cas que la somme des fonc
tions tant réelles qu’imaginaires , s’exprime toujours par une quantité
réelle dont la forme est donnée par celle du second membre de l’é
quation (5) ; et, par celte propriété, la théorie que nous avons déve
loppée acquiert une beaucoup plus grande extension.