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Conseil National des Recherches a décidé de substituer par la méthode photo
grammétrique toutes les méthodes précédemment en vigueur pour la détérmina-
tion des déformations des matériaux de construction. Le même méthode a été
employée avec succès pour la détermination de la résistance à la flexion d’autres
matériaux due a fatigue de charge en mouvement, comme celle des rails sous
le train ou d’un treillis de pont en béton armé sous la charge de 7.5 tonnes
en mouvement.
Les résultats sur la détermination de déformations ont été rapportés par C.
Moser et W. R. Shriver dans une relation présentée à l’Assemblée de la R. I. L.
E. M., à Lisbonne en Octobre 1955, sous le titre »Détermination photogrammé
trique de la déformation des matériaux de construction».
La microphotographie peut être utilisée pour la solution d’un grand nombre
de problèmes de déterminations, mais la méthode doit pouvoir disposer de
lentilles exemptes de distorsion. Etant donné qu’il n’existe pas dans le commerce
de tels objectifs, la Section Photogrammétrique du Conseil National des Recher
ches propose l’emploi d’objectifs f = 120 mm, f — 100 mm, f — 75 mm, f — 50
mm, avec agrandissements respectifs de 1, 3, 5, 10. Les lentilles planes de
dimensions maximum 18 X 18, doivent être corrigées d’aberration sphérique et
chromatique, de distorsion de différence d’agrandissement chromatique, de
coma.
En Allemagne, on a perfectionné ultériorment la méthode optique des profes
seurs Burkhardt et Koepecke pour la solution des problèmes de résistence des
matériaux dans les cas où les calculs soient difficiles ou même impossibles.
Cette méthode a été décrite brièvement dans le rapport de la Commission V de
1952. Elle fut employée avec succès pour la solution des problèmes généraux
qui intéressent la résistance des matériaux de construction; par exemple, pour
la détérmination de surface de fatigue à plan incliné. Pour accélérer les opéra
tions de restitution effectuées jusqu’ici au stéréocomparateur, l’Institut de
Photogrammétrie de l’Ecole Polytechnique de Berlin-Charlottenburg, a fait
construire des nomogrammes spéciaux et un comparateur pour reproduction de
surface courbes. Cet appareil restituteur permet de faire, sans efforts et dans la
position même de l’instrument, la lecture de toutes les valeurs nécessaires pour
identifier la position de l’objet (X 1 , Y 1 , a, b, de l’ellipse). Le Prof. Burkhardt
présentera un rapport sur ces travaux au VIII e Congrès International de Photo
grammétrie.
En collaboration avec l’Institut de Constructions en acier (Prof. Stahler),
l’Ecole Polytechnique de Berlin poursuit des travaux pour la détermination
photogrammétrique des déformations de certaines structures en acier. Nous
citons, à cet égard, l’ouvrage du Prof. W. Koepecke: »Entwicklung von Biege-
momenten in Platten mittels eines spiegel-optischen Verfahren» (Détermination
du couple de flexion du métal en feuille par méthode optique) (cf. »Construc
tions en béton armé» Fascicule 8 (p. 8) — Ernst & Sohn, Berlin 1955.
Dans la relation de Mr. B. Burette (Belgique), pour la partie qui se rapporte
à recherches de matériaux, il est parlé de photographie et restitution de la
surface intérieure d’un tube de 10 cm de diamètre. On ne peut envisager une
photographie ordinaire, car elle conduirait à la restitution non pas de la rugosité,
mais de la courbure du tube, et toutes les courbes de niveau seraient à peut
près parallèles aux génératrices.
Dans le but d’éliminer cette courbure, on remplace, au cours de la prise de
vues, la plaque sensible rigide et plane, par une pellicule flexible à laquelle on